Publié le : 26 avril 20218 mins de lecture

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes veulent se procurer une voiture de collection. Certaines d’entre elles envisagent même d’en posséder plusieurs. Rien qu’en France par exemple, plus de 500 000 de ces véhicules sont immatriculés. C’est pour cette raison que l’assurance vehicule de collection devient une obligation. Forte heureusement, même si le prix d’achat de ce type d’auto peut atteindre les sommets, le coût de l’assurance, quant à lui est beaucoup plus abordable. Comment en choisir ? Quel contrat opter pour assurer sa voiture le mieux possible contre les risques externes ?

Que savoir sur une voiture de collection ?

Avant d’envisager d’inscrire une voiture de collection dans une assurance, il faut comprendre ce que c’est. Il s’agit en réalité d’un ancien modèle d’automobile âgé de 30 ans au minimum. Il devient désormais difficile d’en trouver. Malgré sa rareté, ce véhicule ne passe pas à un contrôle technique tous les 2 dans, mais tous les 5 ans. D’ailleurs, sa carte grise n’est pas comme celle des voitures classiques. Elle possède une carte bien spécifique. Afin d’obtenir cette dernière, l’acheteur ou le propriétaire doit d’abord se rendre à la Fédération Française des FFVE. Il doit préciser quelques caractéristiques de son véhicule : la marque, le modèle, la puissance, l’année de création, le numéro de série et le nombre des places assises. Il doit aussi emmener quelques dossiers lui concernant comme le justificatif d’identité, le justificatif de domicile, des photos de la voiture et un chèque. Notons que la plupart des voitures de luxe peuvent aussi être considérées comme des véhicules de collection si elles sont rares ou si leur modèle est unique. Afin d’en savoir davantage sur le sujet, il serait judicieux de consulter le site www.mascotte-assurances.fr.

La raison pour laquelle la souscription à une assurance voiture de collection est nécessaire, c’est parce que c’est obligatoire. Un véhicule de collection même s’il est rare et qu’il coute cher figure parmi les véhicules terrestres à moteur. Rouler avec sans assurance est une infraction, le conducteur peut être puni par la loi. Selon la loi, en plus de l’amende, circuler avec une auto de luxe sans mutuelle peut aussi conduire à la suspension de permis. Dans certains cas, cela peut même aller jusqu’à la confiscation du permis du conducteur ou du propriétaire pendant 3 ans.

L’assurance auto au km : les avantages et les possibilités

Pour assurer sa voiture ancienne, l’assurance auto au km est une bonne option. Quels sont les avantages de cette solution pour une assurance collection ? Tout d’abord, elle s’adapte à un kilométrage limité. En effet, si vous êtes un conducteur qui aime faire des économies sur la consommation, ou si vous êtes un « petit rouleur », c’est parfait pour vous. C’est aussi l’idéal pour ceux qui n’effectuent que de courts déplacements ou ceux qui vivent en ville. Et le plus important, c’est que c’est l’une des alternatives les plus avantageuses pour les secondes voitures que les propriétaires ne conduisent que d’une façon occasionnelle.

Ensuite, c’est une formule d’assurance auto collection moins chère. Si vous roulez peu avec une voiture de luxe ou ancienne, pourquoi dépenser beaucoup avec une mutuelle ? L’assurance auto au km  aide à faire des économies. Cependant, il faut bien lire le contrat avant de le signer. Le plus souvent, il y a déjà un forfait kilométrique. Il ne faut pas le dépasser, sinon le conducteur risque de payer une prime complémentaire ou même une indemnisation réduite s’il y a un sinistre. Au contraire, si vous n’utilisez pas en totalité le forfait, certaines compagnies peuvent reporter les restes pour l’année prochaine. Elles peuvent même rembourser au prorata, cela dépend du contrat.

Et pour terminer, malgré le coût réduit des cotisations, avec ce type d’assurance, vous serez tout de même bien assuré. Les garanties proposées sont à peu près les mêmes que celles d’une assurance classique. Vous avez le choix entre le « tiers », le « tiers étendu » et le « tous risques ». Vous pouvez choisir en fonction de votre auto ainsi que de vos besoins. Avec une voiture ancienne peu utilisée, le mieux est d’opter pour l’assurance au tiers.

Pourquoi pas l’assurance auto classique ?

La plupart des propriétaires ne veulent pas se casser la tête à rechercher une assurance voiture collection sur-mesure. C’est pour cela qu’ils préfèrent miser sur l’assurance auto classique. Ce n’est pas une si mauvaise idée. Avec cette solution, vous avez trois choix concernant les garanties. Il y a l’assurance au tiers classique. C’est la formule la moins chère, mais la plus risquée également. Il est vrai qu’elle est idéale pour les automobiles qui sortent rarement du garage, mais pas pour autant pour les véhicules anciens où les pièces sont rares et qui ne sont pas couverts en cas d’accident responsable. Il y a aussi l’assurance auto au tiers plus. C’est une formule à responsabilité civile qui est renforcée par les garanties optionnelles que le conducteur choisit selon ses attentes. Et il ne faut pas oublier l’assurance tous risques. Celle-là est la plus complète et reste la plus avantageuse.

Peu importe votre choix parmi ces formules, prenez toujours en compte les franchises. S’il y a sinistre, selon la valeur, l’ancienneté ainsi que la rareté de la voiture, la franchise peut être élevée. C’est inévitable puisque le véhicule peut être cher à dépanner.

L’assurance spécifique pour les voitures de collection : quand est-ce nécessaire ?

Il existe une assurance véhicule collection spécifique. Mais pourquoi en choisir lorsqu’il est possible de réduire les dépenses avec l’assurance classique ou au km ? C’est utile pour les conducteurs qui sont un peu exigeants. Cependant, cette solution suppose le respect de plusieurs règles imposées par les assureurs dans le but de limiter les risques de sinistres.

Notons que tout comme avec une assurance moto de collection, les conducteurs doivent avoir au moins 21 ans et doivent disposer d’un permis existant depuis 3 ans au minimum. L’assuré doit en même temps justifier une absence de sinistre des deux dernières années. Et il ne faut pas oublier que le titulaire du contrat doit impérativement être une personne physique. Cela dit, une entreprise ou un organisme ne peut pas en demander.